Le maire de Chambly, Denis Lavoie, affirme qu’aucun motif sérieux motive une mise en tutelle de la ville par la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest.
Denis Lavoie a répondu aux questions du journaliste Frédéric Khalkhal du Journal de Chambly au sujet de cette décision prise par Québec à la suite des perquisition opérée mercredi par l’Unité permanente anticorruption (UPAC).
La ministre Laforest aurait mentionné au journaliste qu’elle n’a pas parlé au maire de Chambly, mais qu’à la suite de nombreux événements qui se sont déroulés dans cette ville, elle veut redonner confiance aux citoyens.
Denis Lavoie croirait de son côté que c’est une décision précipitée, ce que dément la ministre.
Québec affirme qu’il y aurait eu une enquête de la Commission municipale du Québec et c’est aussi en réponse aux lanceurs d’alerte et aux 6 000 résidents qui ont signé une pétition pour faire la lumière sur les ajustements du maire.
Le porte-parole de l’UPAC, Mathieu Delisle, mentionne que le dossier suit son cours et que personne n’est pour le moment mis sous arrêt.
Une rencontre entre le maire Lavoie et des gens de l’UPAC aurait aussi lieu vendredi, selon le Journal.
Auteur:Henri-Paul Raymond