La mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, se dit déçue de l’ajournement des travaux parlementaires à Québec et du refus d’adopter le projet de loi 61.
Le projet de loi visait à relancer plus rapidement l’économie de la province grâce à environ 200 méga-chantiers d’infrastructures avec une réduction des délais d’autorisation.
Le premier ministre François Legault disait vouloir relancer les travaux de construction d’écoles, d’hôpitaux ou des projets de transport en commun et des routes.
L’opposition à Québec a soulevé des inquiétudes sur trois aspects principaux: la protection de l’environnement, l’article 50 sur l’intégrité des contrats publics et la période de temps où s’applique l’état d’urgence sanitaire.
La Société civile s’est aussi montrée réticente face au projet de loi 61.
La mairesse de Longueuil croit que la relance de l’économie aurait dû être une priorité absolue pour les Québécois.
Le député de Vachon Ian Lafrenière a écrit sur son twitter que ce n’est « rien pour aider au cynisme envers la classe politique. L’économie avait besoin d’un coup de pouce et nos infras aussi. »
L’Union des municipalités du Québec (UMQ) est aussi déçue du résultat et affirme que les projets d’infrastructures stratégiques sont désormais retardés dans les régions.
Toutefois, L’UMQ et les gouvernements de proximité seront au rendez-vous sous peu pour participer à la relance économique avec les acteurs locaux.
Auteur: Henri-Paul Raymond