Les intervenantes des garderies en milieu familial régi et subventionné ont en main un mandat de grève fort.
Elles pourraient donc débrayer dès le premier avril si aucune entente ne survient entre Québec et la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ).
Les employées syndiquées ont voté massivement dans une proportion de 97,5% en faveur de ce moyen de pression, lors de rassemblements tenus dimanche, dont à Saint-Bruno-de-Montarville.
Au centre du litige, se trouve le volet rémunération, alors que le gouvernement offre 12,48 $ l’heure et les intervenantes demandent 16,75 $.
On se souvient que des moyens de pression ont commencé il y a six semaines.
Selon la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, le ministre de la Famille fait la même offre insensée depuis le début des négociations et selon elle, il a perdu le contrôle.
Elle a dit, hier 8 mars, Jour de la femme, de poursuivre le combat.
D’ici là, les moyens de pression progressifs sont maintenus et l’ouverture des portes de garderies sera retardée de 1h45 le 13 mars, de 2h le 20 mars et les portes ne vont ouvrir qu’en après-midi le 27 mars.
Mme Grenon tient à dire aux parents qui fréquentent les services que le responsable de ce conflit, c’est le gouvernement. Si les conditions de travail ne s’améliorent pas, la moitié des services éducatifs en milieu familial disparaîtront d’ici trois ans, selon une étude.
Auteur : Henri-Paul Raymond