Le professeur de l’Université McGill, Ishiang Shih, un résident de Brossard, aurait recruté des étudiants diplômés de l’établissement pour le compte d’un réseau d’espionnage chinois.
Selon ce que rapporte La Presse, l’enseignant participait au programme spatial canadien mais volait aussi des secrets industriels pour aider au développement de missiles en Chine.
Le Quotidien a consulté des documents du FBI pour rapporter cette information.
Il y apprend que M. Shih devait faire entrer en territoire chinois des circuits intégrés monolithiques hyperfréquence de niveau militaire très puissants.
Selon le FBI, lui et son frère basé en Californie, ont mis sur pied il y a dix ans un complot criminel visant à fabriquer en Chine des « circuits intégrés monolithiques.
Cette fabrication de puces électroniques d’une grande puissance devenait possible grâce à des secrets industriels volés et du financement chinois.
Les États-Unis demanderaient maintenant l’extradition d’Ishiang Shih pour le juger.
Son frère californien a été arrêté en 2018 et a comparu devant la justice l’an dernier.
Il a été reconnu coupable de « complot pour exportation illégale de marchandises contrôlées, de fraude et de complot pour accéder illégalement à un réseau informatique», il risque la prison.
l’enquête menée par les forces américaines ont aussi permis de découvrir un important réseau criminel opérant avec des collaborateurs canadiens non identifiés publiquement.
Le FBI, aidé par la GRC, avait fait une perquisition dans la demeure de Ishiang Shih en janvier 2018.
L’enseignant clame son innocence.
Auteur : Henri-Paul Raymond