La Fondation Rivières considère que les Villes doivent mettre un frein au développement immobilier soutenu le long de l’autoroute 30.
L’organisme estime que c’est une partie d’explication de la forte présence de villes rive-sudoises dans le palmarès des 50 municipalités qui se démarquent quant aux déversements des eaux usées.
La Fondation Rivières déplore que les autorisations données par les instances politiques pour pouvoir construire de nouveaux projets immobiliers puissent avoir un impact sur la problématique des surverses dans les cours d’eau.
L’organisme propose même de suspendre les développements tant que des investissements pour améliorer les infrastructures ne sont pas faits pour éviter les surverses. Son président, Alain Saladzius :
Le directeur général de la Régie d’assainissement des eaux du bassin de La Prairie, Gilbert Samson rejette cette théorie en affirmant que les réseaux ont la capacité d’accueillir ces nouvelles eaux usées provenant des nouvelles constructions.
À titre d’exemple, son installation reçoit 45 000 m3 d’eaux usées par jour et a une capacité de traitement de 65 000 m3 pour la même période.
Il rappelle que le ministère de l’Environnement a des mécanismes pour s’assurer que les nouveaux développements immobiliers ne causent pas de problèmes. Gilbert Samson :
Par ailleurs, les citoyens peuvent être mis à contribution pour diminuer le rejet d’eaux usées.
Entre autres, en limitant le ruissellement sur l’asphalte en dirigeant l’eau des gouttières sur le gazon ou encore en se procurant une toilette à faible débit.
Journaliste: Simon Deschamps